Loin de l’éclat brillant de sa renaissance en 1983, China Girl est née. Écrite pour la première fois à Berlin en 1977, lors de la collaboration de Bowie avec Iggy Pop.
Début 2009, quand 1901 est apparue, on a eu l’impression que quelqu’un avait capturé l’essence d’un été sur les toits et l’avait fait tourner en boucle à travers un synthétiseur.
Le pouls est instantané. Une ligne de basse synthétique rampante, une pointe de claustrophobie urbaine, puis la voix de Neil Tennant s’insinue, comme un narrateur qui observe la scène à travers la vitre embuée d’une voiture.
Elle a visité un studio de Reykjavík pour la première fois à l’âge de onze ans. Sa voix combinait déjà une forme d’acuité avec quelque chose de sauvage et d’indompté.
Sous le soleil de juillet, le Phoenix Festival de 1996 brûlait de chaleur et de couleurs, mais c’est The Prodigy qui a véritablement mis le feu aux champs.
Ça commence par un grondement, comme un moteur qui redémarre dans le noir. Puis arrive cette ligne de synthé mécanique mais étrangement séduisante, entraînant l’auditeur dans le mouvement avant même que le premier mot soit chanté.